L’ACCIDENT QUI FAIT DEBORDER LE VASE DE L’INDIGNATION

Le 31 juillet dernier madame M.A originaire du sud de la France, se promenait tranquillement accompagnée de ses proches, au pied de la Tour Eiffel. Soudain, déboulant sur le trottoir, une trottinette sur laquelle avaient pris place une femme (elle dit s’appeler Sarah Doufene) et sa fille, vint percuter violemment Mme A. dans le dos.

Après avoir attendu plus de ¾ d’heure la police, celle-ci est transportée aux urgences de l’Hôpital Pompidou où les chirurgiens décèlent trois fractures du bras droit, ce qui lui vaut aujourd’hui de porter une broche et 7 vis…sans compter l’état de sa jambe fortement commotionnée.

Sa belle-fille qui était présente a eu la bonne idée de photographier la personne responsable de l’accident (qui n’avait pas de papier sur elle), ainsi que la trottinette appartenant à l’opérateur LIME.

Plusieurs réflexions et enseignements sont à développer à la suite de cet accident dramatique, un de plus, pourrions-nous dire, qui va handicaper M.A au moins pendant un an, sinon définitivement.

Il faut donc rappeler ici que le code de la route interdit de :

  • circuler en trottinette sur les trottoirs,
  • monter à deux personnes sur ces engins.

Encore faut-il qu’il y ait une volonté politique de la part des municipalités – ici Paris – pour faire appliquer la loi.

M.A peut sans doute faire agir les assurances et poursuivre la personne qui l’a accidentée. Même si cette dernière a donné à la police une fausse identité, elle pourra être retrouvée par l’opérateur qui dispose de l’heure et du lieu de la location.

Nous constatons une fois de plus que c’est l’incivilité, c’est-à-dire la volonté imbécile de ne pas respecter la loi (ne pas s’arrêter aux feux tricolores, monter à deux sur une trottinette ou sur un vélo, rouler sur les trottoirs alors qu’il y a des pistes cyclables à profusion) qui conduit à ce type d’accident, qui parfois coûte la vie à une passante traversant tranquillement sur un passage piéton (boulevard Raspail, Brigitte 75 ans, le 21 janvier 2020).

Mais pour obliger les utilisateurs des E.D.P.M à respecter la loi, encore faut-il que les élus montrent la volonté de la faire respecter, dans les actes et non dans les discours. Et cela passe malheureusement par une politique répressive (amendes prévues dans le code) … Et bien oui ! Il est consternant de constater que les seules mesures qui font réfléchir les contrevenants, sont celles qui frappent au niveau du porte-monnaie.

Faute de quoi, il ne sert à rien de voter des lois qui ne sont jamais appliquées.

Alors, combien faudra-t-il encore de victimes innocentes, face à l’irresponsabilité des EDPM pour que les pouvoirs publics et les élus se décident enfin à faire appliquer les mesures de sécurité votées au Parlement et qui s’imposent de facto ?

 

 

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